Appendix 2: Poem on the Verso of Brothel Scene

I
C’est dans un coin très retiré
Un cabaret sombre qu’attriste
Le jour bas d’un volet tiré.

La marchande est specialiste
Et vend comme en un débit clair
De la boisson et de la chair …

Avec un regard où s’étale
Toute la misère d’un cœur
Chaque femme comme à la halle

La viande qu’habille une fleur
Dans la soie et l’or bien peignée
Vend sa pauvre âme résignée

II
Société voici ton crime.
Homme jette un regard clément
Sur la putain, cette victime.

Femme qui sait bien que tout ment
A qui plus rien ne fait envie
Pas même la fin de la vie,

Qui ne voit qu’un grand vide autour
De tout son être et de son âme
Triste victime de l’amour!

– Société tu es infâme
Quand tu courbes pour ton Désir
Des enfants au joug du Plaisir.

19 Juin 1888

Appendix 2: Poem on the verso of the drawing Brothel Scene

I
It’s in a faraway corner,
A dark tavern saddened
By the feeble light of a closed shutter.

The landlady’s a specialist
And sells, as in a quite open trade,
Both drink and flesh...

With a look that displays
All of a heart’s wretchedness,
Each woman, as if at market,

Meat dressed with a flower,
Decked out in silk and gold,
Sells her poor resigned soul.

II
Society, behold your crime.
Man, cast a lenient glance
Upon the whore, this victim.

Woman, who knows full well that everything is a lie,
Longing for nothing now,
Not even the end of life,

Who sees only a great emptiness
Round all her being and her soul,
Love’s sad victim!

– Society, you are wicked
When, for your own Desire, you force
Children under Pleasure’s yoke.

19 June 1888.